Histoire du Château

Plan HistoriquePlan HistoriqueLe château a été construit vers 1766, au lieu-dit les Epinettes, propriété de la famille de Montenach. Les plans sont de l’architecte Charles de Castella. C’est là unde des ses plus jolies réalisations. Le bâtiment est de style baroque tardif, avec éléments Louis XVI et toit à la Mansart.

 

Le premier propriétaire connu est Francois-Frédéric de Montenach, conseiller de la ville et république de Fribourg.

 

Charles-Philippe d'AffryCharles-Philippe d'AffryPar und ace du 10 août 1791, Francois-Frédéric de Montenach vend la propriété à la marquise de Créquy (pour le prix de 40.000 livres de France). Dépensière, la marquise ne respecte pas les clauses du contrat de vente. Elle vend le mobilier du château pour alimenter son train de vie. La marquise de Créquy ne livra en réalité que 10.800 livres au comptant ; elle ne payait ni le capital, ni les intérêts ; elle vendait tout son mobilier de Belfaux pour 10.782 livres à son commensal, le chevalier de Bosroger ; elle contractait des dettes un peu partout et n’en menait pas moins grand train ; des difficultés surgirent entre elle et M. de Montenach, une action juridique fut dirigée contre elle, des saisies furent opérées et enfin, par acte et arrangement du 19 décembre 1796, elle revendit sa propriété de Belfaux  à noble dame Diane-Marie-Eléonore de Saint-Colombe de Laubespin, belle-fille du vendeur de 1791 et épouse de Tobie-Marie-Joseph de Montenach. 

Marie-Adélaïde de Diesbach BellerocheMarie-Adélaïde de Diesbach BellerocheEn 1797, le château devient la propriété de Charles-Philippe, compte d‘Affry (1772-1818), lieutenant aux Gardes suisses en 1792 ; chef de bataillon au 3e régiment suisse au service de la France, en 1806 ; colonel, avec grade de maréchal de camp en 1810 et 1816. Il a recu de nombreuses distinctions : commandeur de la Légion étrangère, chevalier de Saint-Louis, chevalier de l’ordre de Léopold d’Autriche et médaille de la fidélité helvétique.

Il épouse, en 1799, Marie-Adélaide de Diesbach de Belleroche. Ce sont les armes des d’Affry et de Diesbach qui figurent encore aujourd’hui sur le frontispice du château.

 

Au service de NapoléonAu service de NapoléonSauvé à la bataille de Polotsk (octobre 1812) par son cheval Mutz, Charles d’Affry revient à Belfaux où il meurt en 1818.

Louis, compte d’Affry (1743-1810), père de Charles, est nommé 1er Landamann de Suisse par Napoéon Bonaparte, en 1803, lorsque l’Acte de Médiation est imposée à la Conféderation helvétique.

Le domaine de Belfaux échoit alors à sa fille Nathalie (1803-1880) qui y séjourne de facon continue jusqu’à son décès. Elle a marqué la vie locale par sa générosité envers la paroisse. Elle est également connue comme étant la tante d’Adèle d’Affry, (1837-1879). Elle est connue sous le pseudonyme de Marcello et a laissé de nombreuses sculptures et peintures. C’est surtout son oeuvre sculpturale qui a fait son renom. Une importante collection se trouve au Musée d’art et d’histoire du canton de Fribourg et dans son ancien atelier au château d’Affry de Givisiez. En 1856, elle a épousé Carlo Colonna, duc di Castiglione.
 
1881 - Mlle Pauline Goeldlin et Arnold de MullerMlle Pauline Goeldlin et Arnold de Muller - 1881A la mort de Nathalie, le château revient à la baronne d’Ottenfels, née d’Affry, qui le vend, en 1880, à Pauline Goeldlin (1863-1887). Cette dernière épouse Auguste de Müller (1855-1922).

Auguste de Müller, qui a étudié la théologie à Innsbruck, été lieutenant de cavalerie et capitaine, en 1880, a aussi été conseiller communal de Belfaux et membre du cercle de la Grande Société de Fribourg. Il aimait beaucoup vivre dans son château et a été le premier abonné belfagien au réseau des téléphones auquel il a été raccordé en octobre 1893.

Son fils Arnold de Müller (1882-1944), qui va hériter du domaine, a fait des études d’ingénieur à Lausanne et est très actif dans l’armée suisse (lieutenant de cavalerie, très lié à Henri Guisan). De 1921 à 1925, il est commandant de la gendarmerie fribourgeoise. En 1906, il épouse Maria von der Weid (1886-1992).

Fronleichnam 1908Fronleichnam 1908Le château appartient ensuite à Nicole, fille d’Arnold née en 1923. Elle est licenciée, en 1946, en sciences naturelles de l’université de Fribourg, et épouse Gonzague de Meyer.

En 1983, la famille de Müller vend le domaine à Edouard Wassmer, personnalité bien connue de la région fribourgeoise pour des activités sur le plan économique et son intérêt pour tout ce qui concerne l’histoire et la conservation des témoins du passé. Il a, notamment, créé un musée de la machine à coudre et un musée des objets insolites. Son épouse d’origine américaine, Phillis, née Heiber, est grand amateur de musique et beaux-arts.

En 2008, Edouard Wassmer vend la domaine à Alice et Robert Rentsch et Marianne Pfister Gerber.

Les propriétaires du Château de Belfaux

  • 1766 - 1791: François Frédéric de Montenach et Marguerite de Gottrau
  • 1791 - 1796: Marquise de Créquy
  • 1796 - 1797: Diane Marie Eléonore de Sainte Colombe de Laubespin, épouse de Tobie Marie-Joseph de Montenach
  • 1797 - 1818: Charles Philippe, comte d'Affry, lieutenant aux Gardes suisses, en 1799 il épousa Marie-Adélaide-Philippine-Dorothée de Diesbach
  • 1818 - 1880: Mlle Nathalie d'Affry, soeur du compte Louis d'Affry
  • 1880: Mme la baronne d'Ottenfels, née d'Affry
  • 1880 - 1981: Mlle Pauline Goeldlin qui épousa 1881, M. Auguste de Mu lier et son fils Arnold de Muller qui épousa 1906 Marie Laure Valentine von der Weid
  • 1981 - 2008: Edouard et Phyllis Wassmer-Heiber
  • 2008: Marianne Pfister-Gerber et Alice et Robert Rentsch-Burkhalter

Das Herrenhaus de Montenach

 

Quellenangabe: Auszug aus der Biographie de Castella (Kant. Bibliothek FR)


Vermutlich 1766 für Tobie-M.-Joseph de Montenach, Hauptmann in französischen Diensten, erbaut.

Ofenplatte aus Gusseisen, ca. 1513, im Cheminée in der Bibliothek eingebaut. Herkunft ungeklärt. Johannes Baptist und Johannes Evangelist. Château de Belfaux.Ofenplatte aus Gusseisen, ca. 1513, im Cheminée in der Bibliothek eingebaut. Herkunft ungeklärt. Johannes Baptist und Johannes Evangelist. Château de Belfaux.Belfaux besitzt im heutigen Herrenhaus „Château de Belfaux“ eines der schmucksten Landhäuser Freiburgs von seltener künstlerischer Qualität. Ein kubischer, allseitig hell verputzter Baukörper, der sich im Grundriss nur wenig vom Quadrat entfernt, ist mit der breiteren Eingangsfront nach Südwesten gerichtet, wobei die drei mittleren der insgesamt fünf Achsen enger zusammengerückt, mit kräftigen Sandsteinlisenen wie an Kranzgesims von einem flachen Frontispiz bekrönt werden. Darüber erhebt sich ein stattliches und elegant geschweiftes Mansardenwalmdach mit Lukarnen in den unbetonten Aussenachsen. Auf der nordwestlichen Gartenfront und der ihr gegenüberliegenden südöstlichen Schmalseite muss bei gleicher rhythmischer Anordnung und Achsenzahl ein rascherer Takt eingehalten werden; die innern Lisenen kamen dadurch in Wegfall. Auf der Rückseite mit fünf gleichmässig verteilten Achsen schloss sich in der Mittelachse der übliche Toilettenanbau an, der inzwischen einem breitern Flügel weichen musste.

Auf den drei Schauseiten wird die Wandfläche zwischen den beiden Geschossen in allen Fensterachsen durch querrechteckige Sandsteinauflagen mit abgeschrägten Ecken belebt; die inneren Achsen der Strassenfront sind hier zusätzlich durch Festons dekoriert. Alle Fensterformen stimmen überein: über ziemlich energisch profilierten Bänken setzen flächige, stichbogige Rahmen an. Das Türgewände des Ausganges in den Garten auf der Nordwestseite ist durch einen Stab ausgezeichnet, und in seinem Scheitel sitzt ein ovales Relief mit Jagdsymbolen und umgelegten Lorbeerfestons; die Kartusche im reicher profilierten Rahmen des Haupteinganges ist arg verwittert. Beide Eingänge sind überdies durch drei Stufen vom Gelände abghoben.

Ofenplatte aus Gusseisen, ca. 1513: Stigmatisation des hl. Franz von Assisi. Herkunft ungeklärt. Château de Belfaux.Ofenplatte aus Gusseisen, ca. 1513: Stigmatisation des hl. Franz von Assisi. Herkunft ungeklärt. Château de Belfaux.Castellas schlichter anmutender Plan wollte in der Eingangsfront die drei Mittelachsen in Sandstein aufführen und leicht risalitieren; auf der Gartenseite begnügte er sich mit rahmenden Lisenen, wie sie dann ähnlich auf der Eingangsfront zur Ausführung kamen. Auf der Südostseite sah er nur drei Lichter vor. Im gleichgestalteten Mansardwalm sollten auf der Gartenseite drei, über der Eingangsfront dagegen fünf Fenster ausgeführt werden, wobei der Eingangsfront dagegen fünf Fenster ausgeführt werden, wobei man auf ein Fronton verzichtete. Alle Lichter erhielten Ohrenrahmen, dazu im Obergeschoss der Gartenseite wie in beiden Geschossen des Risalits auf der Eingangsfront Konsolen unter der Fensterbank.

Die Ausführung des Herrenhauses präsentiert sich bedeutend flächiger, zugleich aber konzentrierter und kompakter als der Plan. Dies trifft schon für den Baukörper als solchen zu, dessen Schauseiten einander in Achsenzahl und Rhythmisierung angeglichen wurden. Noch auffälliger tritt diese flächige Haltung in den Dekorationselementen zutage, die überdies im Dienste der vertikalen Wandbetonung stehen, handle es sich nun um den Fronton, die breiten Lisenen oder die Wandfelder, denen auf der Eingangsfront in den Zwickeln des Frontispizes Sandsteinauflagen entsprechen. Alles in allem gesehen ist daher die Ausführung weit fortschrittlicher als der (vorhandene) Plan ausgefallen.

Die Innenausstattung hält sich bis auf unwichtige Einzelheiten an den Entwurf  Castellas. Auf alle Fassaden entfallen drei Räume: an der Strassenfront belegte das Treppenhaus die mittlere und die rechts davon gelegene Achse. Der Speisesalon liegt im Erdgeschoss und umfasst diedrei zentralen Lichter der nordwestlichen Gartenseite, er ist im Norden und im Süden von je zwei kleinen Kabinetten flankiert. Dem Treppenhaus entspricht auf der Rückfront die Küche. An der südöstlichen Schmalseite haben zwei Schlafzimmer Platz gefunden, zwischen welche sich ein kleines Kabinett schiebt. Das Obergeschoss mit dem Salon über dem Speisezimmer folgt ungefähr dem gleichen Einteilungsschema.

Die gediegene alte Innenausstattung befindet sich in einem sehr gepflegten Zustand. Die meisten Zimmer sind im Sockel mit niederen gradlinigen Vertäferungen ausgekleidet;  die z.T. originalen Gipsdecken weisen vielfach noch geschwungene Hohlkehlen auf, und auch manche alte Tannenböden mit Eichen- und Nussbaumriemen haben sich erhalten. Fast in jedem Raum des Hauses steht ein altes Cheminée oder ein Ofen, von denen die Mehrzahl der Stilrichtung Louis XVI angehört. Ein besonders schönes und reiches Cheminée mit einem Louis XV-Spiegel ist die Zierde des Salons, und ein stattlicher Rocailleofen steht im Speisesaal.

Die vortreffliche Wirkung des Schlösschens wird durch seine Lage gesteigert. Nordwestwärts steigt man über eine grosse Freitreppe mit Gartenhäuschen in den Flanken in den tiefer gelegenen Garten hinab, während man südwestlich über eine sanfte Halde zum Haupteingang an der Hauptstrasse gelangt, wo ein weiteres Gartenhäuschen steht. Belfaux ist ein Juwel im Werk Castellas. Der Plan dazu stammt aus dem Jahre 1766; möglicherweise war unser Architekt auch noch am Umbau beteiligt, der nach dem Besitzerwechsel zu Ende der neuziger Jahre unternommen wurde.